Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 07:07

 

La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique évolutive qui consiste en une dégénérescence d’une partie du cerveau provoquant des troubles de la motricité.

 

 

Les causes et facteurs favorisants 

 

1) La cause directe  est la dégénérescence des cellules du locus niger (substance noire) et d’autres formations du tronc cérébral, qui entraîne un dérèglement du système dopaminergique.

 

Le mécanisme et les facteurs concourant à cette dégénérescence sont encore inconnus.

 

Cerveau.jpg

 

2) L’âge, et par conséquent le vieillissement, jouerait un rôle puisque les premiers signes apparaissent souvent entre 40 et 60 ans.

 

3) Le sexe : la maladie est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes.

 

4) L’hérédité : des gènes seraient impliqués dans certaines formes de la maladie (Gène LRRK-2, gène pyridoxal kinase)

 

5) D’autres facteurs sont suspectés de favoriser la maladie :

  • Des toxiques de notre environnement : métaux lourds et pesticides
  • Une bactérie helicobacter pylori
  • Un traumatisme cranien
  • Certaines habitudes alimentaires, avec notamment un excès de vitamine B6

 

 

Symptômes de la maladie de Parkinson

 

Les premiers signes ne sont pas spécifiques à la maladie et peuvent évoquer d’autres pathologies (dépression, fibromyalgie, rhumatismes).

 

Les symptômes moteurs n’apparaissent que lorsque 70 % des neurones de la substance noire ont été détruits.

 

1) Premiers signes :

  • Fatigabilité
  • Troubles de l’équilibre
  • Troubles de l’humeur

 

2) Plus tard surviennent des tremblements, dans plus de 80 % des cas ; ces tremblements se remarquent essentiellement au repos et s’accentuent avec la fatigue ou le stress, mais diminuent lors des mouvements volontaires. Ils prédominent au niveau des mains mais se manifestent parfois au niveau des membres inférieurs, et exceptionnellement au niveau de la tête.

 

3) On note une attitude caractéristique : tête penchée en avant, dos courbé, coudes et genoux fléchis.

 

Parkinsonnien2.gif

 

Le corps du malade est rigide et l’on note chez lui une résistance à l’étirement qui cède par à-coups.

 

4) Le malade économise ses mouvements (akinésie).

  • On remarque notamment que le balancement des bras lors de la marche disparait.
  • Après une période assise, le premier pas est souvent laborieux et le malade avance à petits pas le corps penché en avant.
  • Le clignement des paupières se raréfie (amimie).
  • L’écriture et la parole sont également perturbées.

 

5) D’autres signes peuvent apparaître :

  • Hypotension orthostatique (en position debout)
  • Fourmillements
  • Crampes
  • Troubles du sommeil
  • Troubles psychiques : dépression et ralentissement du cheminement de la pensée, voire détérioration intellectuelle.
  • Amaigrissement
  • Hypersalivation apparente, due à une difficulté de déglutition
  • Altération de l’odorat
  • Constipation

 

 

En conclusion, les trois principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont :

  • L’hypertonie musculaire (rigidité permanente des muscles)
  • Le tremblement
  • L’akinésie (mouvements limités)

 

 

Traitement de la maladie de Parkinson

 

Actuellement il n’existe pas de traitement permettant de guérir cette maladie, mais seulement des moyens de ralentir son évolution et de corriger les symptômes moteurs.

 

1) Le traitement médicamenteux

  • La L-dopa, un précurseur de la dopamine, compense le défaut de transmission de la dopamine par les neurones lésés. Ce médicament, qui n’agit que sur les symptômes, est efficace durant de longues années est malheureusement cause d’effets secondaires indésirables : mouvements anormaux, troubles cardiaques.
  •  Les agonistes dopaminergiques favorisent sa sécrétion de dopamine. Ils entraînent également des effets nocifs, notamment des conduites addictives (compulsions d’achat, addiction aux jeux d’argent, obsession sexuelle).
  • Un nouveau médicament, la rasagiline, pourrait ralentir la progression de la maladie.

 

 

2) La chirurgie, lorsque la maladie s’est agravée, a pour objectif de stimuler certaines zones du cerveau et de la moelle épinière avec l’implantation d’électrodes.

 

 

3) Les solutions encore à l’étude : La thérapie génique ou cellulaire, qui consiste à greffer dans le cerveau des neurones secrétant de la dopamine, représente une solution d’avenir, même si à ce jour les résultats obtenus sont décevants.

 

Neurone.jpg

 

 

Les moyens de prévention

 

Faute de connaissance précise sur le mécanisme d’apparition de la maladie de Parkinson, il n’est pas possible de prévenir son apparition. Par contre, on peut ralentir l’aggravation des symptômes par différents moyens :

 

  • La pratique régulière d’exercices physiques pour maintenir la mobilité et augmenter la sécrétion naturelle de dopamine.
  • La rééducation orthophonique pour traiter les troubles de la parole et de la déglutition (à l’origine de l’hypersalivation).

 

Partager cet article
Repost0
12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 06:34

 

L’apnée du sommeil est un bref arrêt respiratoire d’au moins 10 secondes survenant au moins 5 fois par heure. Il est suivi d’un ronflement survenant lors de la reprise de la respiration. C’est pourquoi on  confond souvent apnée du sommeil et ronflement.

 

L’apnée se distingue de l’hypopnée qui consiste en une occlusion incomplète du pharynx, alors que cette occlusion est complète lors de l’apnée. L’hypopnée réduit la ventilation d’au moins 50 %.

 

Apnee-sphere-ORL.gif

 

Ce syndrome touche 2,5 millions de Français, mais la plupart l’ignorent.

 

 

 

Causes et facteurs favorisants

 

1)      Causes


  • Causes obstructives, lorsqu’il y a obstruction des voies aériennes supérieures (nez, bouche, pharynx, larynx). La personne souffrant du Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS) subit un rétrécissement du pharynx causé par un relâchement musculaire, d’où une circulation de l’air plus difficile ou ponctuellement interrompue lors des apnées.

 

  • Causes neurologiques, lorsqu’il y  a anomalie du contrôle de la respiration. Il s’agit alors de Syndrome d’Apnées Centrales du Sommeil (SACS).

 

 

2)      Facteurs favorisants

 

  • L’obésité qui favorise l’obstruction des voies respiratoires..

 

  • L’âge et le sexe : Les hommes sont plus souvent touchés par le syndrome d’apnées du sommeil, mais les enfants et les femmes post-ménopausées peuvent également en être victimes. Les risques augmentent avec l’âge.

 

  • La consommation d’alcool et de médicaments (tranquillisants, hypnotiques) qui favorisent un relachement des muscles du pharynx.

 

  • Certaines maladies, sans doute à la fois facteurs favorisants et troubles favorisés par l’apnée du sommeil : le diabète, l’hypertension.

 

  • Une malformation impactant la respiration : le rétrognathisme (menton rentré en arrière).

 

 

 

Conséquences


 

1)      Conséquence directe : des troubles du sommeil

 

Les pauses respiratoires provoquent des réveils incessants, mais le dormeur n’en a pas forcément conscience. Le sommeil profond, sommeil récupérateur, est plus rarement atteint chez l’apnéique. De plus le sommeil paradoxal -donc les rêves- est moins fréquent. Les ronflements gênent l’entourage.

 

 

2)      Conséquences indirectes :

 

  • Fatigue, manque d’énergie dès le matin.

 

  • Troubles de la concentration et de la mémoire.

 

  • Altération de l’humeur, irritabilité et tendances dépressives.

 

  • Somnolence durant la journée, avec pour conséquence un risque plus élevé d’accident de la route.

 

Apnee-dormir-au-volant.jpg

 

  • Baisse de la libido.

 

  • Accroissement de l’obésité : le manque d’énergie dû aux apnées nocturnes conduit à avoir moins d’activité physique.

 

  • Accidents cardiovasculaires et cérébraux

L’apnée du sommeil multiplie par deux le risque d’accident vasculaire cérébral. Les apnées du sommeil non traitées fatiguent le cœur et l’hypertension y est souvent associée.

 

Coeur_maladies.jpg

 

 

 

Diagnostic

 

  • Le constat d’un nombre important d’épisodes de somnolence durant la journée est un signal d’alerte.

 

  • La polygraphie respiratoire ou polysomnographie consiste en un enregistrement des paramètres respiratoires, cardiaques et du taux d’oxygène dans le sang, sur toute la nuit. Elle peut être pratiquée dans un établissement hospitalier ou à domicile, et permettra de confirmer les apnées du sommeil.

 

HYPNOGRAMME.gif

 

 

 

Traitement des apnées du sommeil


 

1)      Traitement direct des apnées

 

  • Le traitement idéal consiste en une amélioration de la respiration, et en fournissant de l’oxygène à l’aide d’un masque de ventilation en Pression Positive Continue  (PPC). Ce traitement nécessite une adaptation du dormeur –et de son conjoint- qui peut être initialement gêné par le port et le bruit du masque.

 

Apnees---MasquePPC.jpg

 

  • Un appareil dentaire peut avoir un effet bénéfique dans le cas d’apnées modérées. L’orthèse d’avancée mandibulaire, placée dans la bouche, maintient la mâchoire inférieure en avant pendant le sommeil. Cela libère le passage de l’air au niveau du pharynx et diminue les apnées obstructives.

 

 

  • Un traitement chirurgical existe mais les taux de réussite sont variables et les complications habituellement liées à une anesthésie générale sont à prendre en considération.

 

  • La stimulation électrique du nerf hypoglosse qui fait avancer la langue, à l'aide d'un pacemaker : cette toute nouvelle thérapeutique est encore à l'essai, notamment au CHU de Bordeaux en liaison avec un laboratoire américain.

 

  • Traitements alternatifs :

                *  La musculation des muscles de l'espace laryngo-pharyngé par le chant, la pratique d'un instrument à vent.

                * Un exercice de Qi Gong : la respiration souffle du vent

 

La respiration taoïste "souffle du vent"

Le soir avant de dormir

S'asseoir au bord d'une chaise, ou les jambes croisées sur un coussin épais

Yeux fermés

Inspirer bouche fermée, la pointe de la langue touchant le palais

Les yeux fermés regardent 30° vers le haut

Expirer bouche bien ouverte, la pointe de la langue touchant le plancher de la bouche

Les yeux fermés regardent 30° vers le bas

Tout en expirant, émettre longuement  le son "HA"
Continuer ainsi en allongeant progressivement le souffle

Poursuivre durant au moins 10 minutes

en prolongeant le temps de l'expiration pour rééduquer le diaphragme à ne pas se bloquer en phase inspiratoire


 

2)      Traitement des facteurs favorisants : traitement du diabète, de l’obésité, de l’hypertension…

 

 

 

En raison de conséquences pouvant être graves pour la santé, il est important de ne pas négliger ces perturbations du sommeil et de consulter son médecin en cas de fatigue permanente, d’irritabilité, de problèmes de concentration et de mémoire, de ronflement, de somnolence diurne et d’hypertension.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 15:30

 

L’articulation de l’épaule est l’articulation la plus mobile de notre corps, c’est pourquoi son instabilité est fréquente, surtout chez les jeunes.

Epaule-Os.jpg

 

 

Entorse ou luxation ?

 

L’entorse est une lésion des ligaments due à un mouvement de torsion de l’articulation au-delà de ses limites normales. Il peut  s’agir d’un simple étirement des ligaments ou d’une rupture complète. Juste après l’accident, l’articulation retrouve son aspect initial, sans déformation persistante.

 

Au contraire, la luxation est un déplacement « permanent » des surfaces articulaires, suite à un faux mouvement ou un accident, et accompagné d’une déchirure des ligaments. Pour l’épaule, la luxation consiste en un  déboîtement de la tête de l’humérus hors de sa cavité, dans l’omoplate.

 

Dans 95 % des cas l'instabilité de l'épaule se fait vers l'avant et  le bas (luxation antero-interne), alors que dans 5 % des cas elle se fait vers l'arrière (luxation postérieure).

 

Epaule-luxation.gif

 

Causes de la luxation

 

  • Un traumatisme, pas forcément violent, une chute sur la main, le coude ou directement sur l’épaule.

 

  • Une trop grande élasticité des ligaments (hyperlaxité) d’origine congénitale, qui favorise l’instabilité de l’épaule.

 

  • Un antécédent de luxation qui a fragilisé les ligaments. Plus le sujet est jeune lors de sa première luxation, plus la fréquence des récidives est importante.

 

 

Symptômes de la luxation

 

Les symptômes suivants ne sont pas spécifiques et peuvent aussi indiquer une entorse ou une fracture. C’est pourquoi la luxation doit être confirmée par une radiographie.

 

  • Un craquement ou un claquement a été entendu par le patient au moment du traumatisme.
  • La douleur est intense et localisée à l’endroit de la luxation.
  • Le membre supérieur touché souffre d’une impotence fonctionnelle. L’épaule n’est plus mobile.
  • Une asymétrie entre les articulations droite et gauche est souvent visible.
  • Des troubles de la sensibilité peuvent apparaître si le déplacement de l’articulation entraîne le pincement d’un nerf ou d’un vaisseau sanguin : fourmillements, sensation de décharge électrique, perte de sensibilité.

 

 

Complications de la luxation

 

  • Complications immédiates :

1) Le positionnement anormal des surfaces articulaires peut entraîner des compressions nerveuses ou vasculaires. Il s’agit donc d’une urgence nécessitant un transfert à l’hôpital après immobilisation du membre luxé.

 

2) Une fracture osseuse.

 

  • Après guérison, les récidives ne sont pas rares car les ligaments sont fragilisés.

 

  • A long terme, l’arthrose peut être favorisée.

 

 

Traitement de la luxation

 

  • La « réduction » de la luxation est un geste chirurgical qui se fait sous anesthésie légère (au masque) après contrôle radiographique. S’il s’agit d’une récidive d’une première luxation, un médecin pourra se charger de la réduire à domicile.

 

  • Le membre luxé doit être immobilisé durant un minimum de 3 semaines, au moyen d’une écharpe.

 

Epaule-Echarpe.jpg

  • Une rééducation est ensuite nécessaire afin de muscler le membre atteint, sinon les récidives sont rarement évitables.

 

Kinesitherapie.jpg

 

  • En cas de récidives multiples, le chirurgien peut envisager de bloquer en partie l’articulation. Cette intervention est toutefois handicapante car la mobilité est limitée. Par ailleurs elle nécessite plusieurs mois de rééducation.

 

 

Prévention des récidives

 

Deux moyens de prévention peuvent être cités :

 

  • la musculation  de l'épaule est essentielle.
  • le port d'une épaulière lors des activités à risque 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 16:38

La maladie de Ménière est une affection chronique de l’oreille interne. Elle touche un peu plus les femmes et survient généralement entre 40 et 60 ans.

 

Causes et facteurs favorisants de la maladie de Ménière

 

A l’heure actuelle, on ne connait pas la cause première de la maladie qui provoque une augmentation de pression des lipides (excès d’endolymphe) de l’oreille interne.

 

Oreille-Meniere.jpg

 

Une cause génétique est suspectée car la maladie peut se retrouver chez plusieurs membres d’une même famille.

 

D’autres hypothèses ont été émises :

  •      dérèglement du système immunitaire,
  •      allergie alimentaire, intolérance aux aliments très salés ou contenant de la caféine,
  •      réaction à certaines infections,
  •      stress émotionnel et grande fatigue
  •      blessure à la tête
  •      changement de pression barométrique, en avion, en montagne….

 

 

Symptômes

 

Crises vertigineuses imprévisibles, durant plusieurs heures, voire plusieurs jours ; ces crises sont répétitives, avec :


  •      Grand vertige d’apparition brutale et durant plusieurs heures
  •      Sensation de plénitude dans l’oreille et acouphènes : impression d’entendre des bruits en provenance même de l’oreille (sifflements, bourdonnements)
  •      Surdité (d’une seule oreille le plus souvent)
  •      Des signes vagaux éventuels : nausées, vomissements, sueurs et tachycardie.

 

 

Le vertige n’est pas toujours dû à la maladie de Ménière


 

Causes

Vertiges d’origine périphérique

Vertiges d’origine centrale

Autres vertiges

 

Causes fréquentes

 

 

 

 

 

 

 


 

Causes rares

 

Vertige paroxystique positionnel bénin

 

Névrite vestibulaire

 

 

Maladie de Ménière

 

 

 

Fistule périlymphatique

Cholestéatome

Zona otique

Otosclérose

 

 

 

 

Accident ischémique transitoire (AIT)

Vertébro-basilaire

 

Accident vasculaire cérébelleux

ou du tronc

 

Vertige migraineux

Sclérose en plaques


Tumeur de l’angle cérébello-pontique

 

 

 

Psychose

 

 


Certains médicaments

 

 

Vertige d’origine cervicale

 

 

 

 

 

Les crises sont rarement précédées de signes précurseurs, tels que ceux-ci :

 

  •      Sensation d’oreille bouchée, perte partielle d’audition et hypersensibilité aux sons

 

 

  •      Céphalées (maux de tête)

 

 

  •      Etourdissement et perte d’équilibre

 

 

 

Prévention

 

La cause de la maladie étant inconnue, il n’existe aucun moyen de la prévenir.

 

 

Traitement

 

Il n’existe pas de traitement permettant de guérir la maladie de Ménière, mais les symptômes peuvent être combattus par les moyens suivants :

 


  • Traitement physique :

 

* Un générateur d’impulsions basse pression peut être efficace chez certaines personnes ; il faciliterait l’évacuation du fluide en excès dans l’oreille interne. 3 séances journalières de 5 minutes permettent de combattre les vertiges.


* Le « P100 » est un dispositif médical destiné à soulager rapidement les symptômes de la maladie de Ménière, en insufflant dans le conduit auditif une très légère pression positive ; son format de poche et son mode de fonctionnement permettent une utilisation très simple, à tout moment. Son usage nécessite préalablement la pose par un ORL d'aérateurs transtympaniques, communément appelés « yoyos ».


* Des séances de rééducation vestibulaire avec un physiothérapeute ou un ergothérapeute permettent de compenser le mauvais fonctionnement de l’oreille interne et du vestibule.

 


  • Traitement médicamenteux :

 

* Médicaments anti-vertigineux, anti-nauséeux, et  éventuellement  vasodilateurs, et diurétiques qui peuvent faire baisser la pression dans l’oreille interne.


* En cas de terrain allergique susceptible d’aggraver les symptômes, traiter à l’aide d’antihistaminiques.


* Si la maladie est très handicapante, le médecin peut injecter un antibiotique dans l’oreille pour détruire les tissus de l’oreille interne. Ce traitement est irréversible et entraîne souvent une détérioration de l’audition.


* Des corticostéroïdes, non toxiques pour les tissus, peuvent aussi être injectés pour espacer les crises et atténuer les symptômes.


* De plus, en raison de l’anxiété générée par l’imprévisibilité des crises, des anxiolytiques peuvent être prescrits.


Par contre, il est recommandé d’éviter l’aspirine qui peut déclencher des acouphènes.

 



  • Traitement chirurgical possible dans les cas rebelles :

 

    * Décompression du sac endolymphatique pour faire baisser la pression intra-labyrinthique.


     * Section du nerf vestibulaire responsable de l’équilibration.


     * Destruction du labyrinthe postérieur dont l’inconvénient est d’entraîner une perte irréversible de l’audition.

 



  • Alimentation

 

     * Adopter une alimentation pauvre en glutamate monosodique (GMS) et en sel, celui-ci contribuant à la rétention d’eau.


Salieres.jpg

     * Eviter la caféine qui peut aggraver les symptômes : limiter la consommation de café, thé, chocolat et certaines boissons gazeuses.


     * Limiter la consommation de sucre.


     * En cas de traitement diurétique, consommer des aliments riches en potassium.


     * Boire suffisamment.

  

 


  • Hygiène de vie

 

    * Pratiquer la relaxation, le yoga… pour lutter contre le stress qui pourrait être un facteur déclenchant les crises.


     * Ne pas fumer.


     * Eviter les allergènes (poussières, pollens, poils d’animaux, etc…)


Allergene.jpg

Evitez les allergènes !

 

Partager cet article
Repost0
3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 14:21

Le tétanos est une maladie neurologique toxi-infectieuse qui fait encore au moins une centaine de victimes chaque année en France, et reste un grave problème de santé publique dans les pays en voie de développement.

 

La maladie sévit essentiellement :

  • Chez les personnes âgées qui n’ont pas fait régulièrement leur rappel de vaccination anti-tétanique.
  • Chez les professionnels de l’agriculture
  • Chez les personnes qui s’adonnent au jardinage

 

 

Les causes de la maladie

 

Tétanos - bacille2

Le tétanos est dû à une toxine sécrétée par le bacille de Nicolaïer (Clostridium tetani), présent dans la terre et dans les objets souillés par la terre. 

 

Il ne peut pénétrer dans l’organisme que lorsqu’il y a une plaie, même minime, comme celle provoquée par une épine de rosier, et que l’on néglige bien souvent de nettoyer et désinfecter.

 

La toxine attaque les nerfs.

 

 

 

Les différentes phases de la maladie

 

  • La période d’incubation entre l’inoculation du bacille et les premiers signes dure 1 à 2 semaines, parfois plus.

 

  • Le premier signe est le trismus, c’est-à-dire une contracture des muscles masséters qui empêche l’ouverture de la mâchoire. Cette contraction est irréductible.

 

  • Ensuite, la contracture s’étend et entraîne une dysphagie (difficulté à avaler sa salive) et accentue les rides de la face.

 

  • Les contractures se généralisent à tout le corps et l’on constate une hyper-extension du rachis et un rejet en arrière de la tête. Des crises extrêmement douloureuses peuvent entraver la respiration.

 

  • Des complications apparaissent :

           * Asphyxie

           * Complications cardio-vasculaires :

              arrêts cardiaques, phlébites, embolies pulmonaires…

           * Complications digestives et une insuffisance rénale aigue.

 

  • Evolution finale, après au moins 3 semaines :

           * Soit le malade guérit sans séquelles.

           * Soit la maladie aboutit à la mort ; c’est le cas pour une personne sur 5.

 

 

Le traitement

 

Traitement en centre de réanimation avec assistance respiratoire pour éviter l'asphyxie.

 

 

La prévention

 

  • La protection est conférée par la vaccination anti-tétanique, une anatoxine, obligatoire chez les enfants. On pratique d’abord 3 injections à 1 mois d’intervalle, puis un rappel 1 an  après, puis un tous les 5 ou 10 ans.

            Pour rester protégé, il convient de ne pas oublier les rappels de vaccination,

           afin de conserver son immunité.

 

  • En cas de blessure, même une simple piqûre, il est indispensable :

           * de nettoyer et désinfecter l’endroit atteint.

           * d’injecter un sérum anti-tétanique si la vaccination date de plus de 10 ans.

            * De faire un nouveau rappel de vaccination anti-tétanique

              si le dernier rappel a été fait entre 5 et 10 ans.


Vaccin.jpg

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de bio-bien-belle.over-blog.fr
  • : Présentation de fiches relatives à la santé, au bien-être et à la beauté.
  • Contact

Profil

  • Gabrielle
  • Ex enseignante, spécialisée en sciences médico-sociales.

Recherche

Archives

Pages

Liens