Définitions
Les acides gras, acides organiques dont la molécule comporte une longue chaîne carbonée ouverte, sont une catégorie des lipides. On distingue :
- Les acides gras saturés : acides gras dont les atomes de carbone sont saturés en hydrogène, essentiellement les graisses d’origine animale (viandes grasses, produits laitiers entiers, pain industriel). Ils ont la propriété d’être solides à température ambiante, comme le beurre.
- Les acides gras insaturés :
· acides gras mono-insaturés qui comportent une double liaison carbone-carbone et qui ont la propriété d’être fluides à température ambiante. Citons par exemple l’acide oléique (oméga-9) que l’on trouve dans l’huile d’olive.
· Acides gras poly-insaturés : plusieurs atomes consécutifs sont unis par des doubles liaisons. Dans cette classe, on trouve l’acide linoléique (oméga-6) et l’acide alpha-linolénique (oméga-3).
Les oméga-3 sont donc des acides gras polyinsaturés, dits « essentiels » car notre organisme en a absolument besoin mais ne peut les produire lui-même.
Sources d’omega 3
Oméga-3 d’origine animale
Les huiles extraites des poissons gras sont riches en acides gras essentiels oméga-3, dont les 2 principaux : l’acide docosahexanoïque (DHA ou ADH) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA).
Les poissons gras sont les suivants : saumon (surtout sauvage car les algues lui apportent les acides gras), hareng, maquereau, flétan, anchois, sardines.
Toutefois, certains poissons comme le thon peuvent contenir de grandes quantités de métaux lourds et de polluants. Les fabricants de compléments alimentaires en oméga-3 doivent donc au préalable éliminer ces polluants.
L’apport quotidien conseillé en huiles de poisson est de 120 mg chez les hommes, et de 100 mg chez les femmes (250 mg pour les femmes enceintes et allaitantes).
Oméga-3 d’origine végétale
Notre organisme a la capacité de fabriquer de l’EPA à partir de l’acide docosahexanoïque (DHA), mais aussi de l’acide alpha-linolénique (ALA) et de l’acide gamma-linolénique (GLA), tous deux d’origine végétale. C’est pourquoi ces 2 derniers acides gras ont des propriétés communes avec les huiles de poisson.
Les principales sources sont les suivantes : pérille, lin, cameline, chanvre, graines de citrouille, noix, colza, soja, chou vert, mâche, cresson.
Colza
L’apport alimentaire d’ALA conseillé est de 2 g / jour chez l’homme et de 1,6 g / jour pour la femme.
Super OMEGA 3 activ de LR
Contient des huiles de poisson sauvage de mer et d’onagre
Avec oméga-3 (EPA et DHA), Oméga-6 (acide linoléique), Oméga-9 (acide oléique)
et du Beta Glucan
Sans lactose, sans OGM
Propriétés des oméga-3
Propriétés des huiles d’origine animale
- Ces huiles diminuent la synthèse de nombreuses substances anti-inflammatoires et préviennent la formation de caillots de sang.
-
- Elles permettraient de soulager de nombreuses affections : excès de triglycérides dans le sang (pour l’EPA) et polyarthrite rhumatoïde notamment.
10 g / jour d’huile de foie de morue (dosée à 15 % d’EPA et 7 % de DHA) permet de réduire la consommation de médicaments anti-inflammatoires chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Toutefois ne confondons pas « huiles de poissons gras » et « huiles de foie de poisson » qui contiennent des vitamines A et D, ce qui expose à un risque de surdosage en cas d’usage prolongé.
Leur rôle reste plus controversé, faute d’études suffisantes, en matière de colite ulcéreuse et maladie de Crohn, de troubles du rythme cardiaque, d’hypertension artérielle, de psoriasis, de troubles bipolaires et de dépression, par exemple.
- L’EPA intervient dans la prévention des rechutes après un infarctus ou un AVC.
- Le DHA ou ADH pourrait améliorer les performances scolaires des enfants présentant des troubles de l’attention. En effet, le DHA est important pour le développement du système nerveux et son fonctionnement, et également pour la vision.
- Le DHA jouerait un rôle dans la prévention des démences séniles et de la maladie d’Alzheimer.
- Le DHA pourrait améliorer les performances sportives.
Notons que des effets indésirables peuvent parfois apparaître : nausées, diarrhée, odeur de poisson dans l’haleine et les urines.
Propriétés des huiles d’origine végétale
- L’ALA a les mêmes indications que l’EPA et les huiles de poisson (voir ci-dessus)
Les acides gras d’origine végétale semblent mieux tolérés que les huiles de poisson chez les personnes souffrant de maladies chroniques de l’intestin.
- L’ALA intervient dans la prévention des maladies coronariennes.
- Il jouerait un rôle préventif dans certains cancers.
Précautions
Par principe de précaution, la prise d’huiles de poisson gras doit toujours se faire sous contrôle médical pour les personnes suivantes :
- femmes enceintes et allaitantes,
- enfants,
- personnes sous traitement anticoagulant (fluidifiants du sang),
- patients devant subir une intervention chirurgicale.
Attention : une alimentation trop riche en ALA serait liée à une augmentation du risque de cancer de la prostate.
Savoir lire les étiquettes
L’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) a prévu 4 mentions possibles sur les étiquettes des aliments riches en oméga-3, par ordre croissant d’intérêt nutritionnel :
- « Source d’acides gras oméga-3 » : contient au moins 15 % de l’apport quotidien conseillé d’oméga-3 pour 100 g (g, ml, ou calories) d’aliment.
- « Riche en acides gras oméga-3 » : contient au moins 30 % de l’apport quotidien conseillé d’oméga-3 pour 100 g (g, ml, ou calories) d’aliment.
- « Participe au rééquilibrage des apports en acides gras oméga-3 » :
· contient au moins 30 % de l’apport conseillé,
· possède un rapport oméga-6 / oméga-3 inférieur à 5
· dont les lipides représentent moins de 30 % des calories
- « les acides gras oméga-3 contribuent au bon fonctionnement du système cardiovasculaire » :
· contient au moins 30 % de l’apport conseillé,
· possède un rapport oméga-6 / oméga-3 inférieur à 5
· dont les lipides représentent moins de 30 % des calories
· contient une quantité de cholestérol inférieure à 150 mg pour 100 g d’aliment.